Pourquoi faisons-nous aujourd’hui une place aux autres langues?

Kronika - Erredakzioa 2015ko abe. 3a, 01:00

La réalité n’est pas monolinguistique. En effet, dans la région on ne parle pas qu'une seule langue. Ni même deux. On en parle beaucoup. La réalité est polyphonique et doit savoir faire face à cette réalité. Nous ne savons pas si nous réussirons à faire en sorte que l’euskera soit le lien qui unisse les différentes langues que l’on parle dans la région. Cependant, nous devrions faire des efforts en ce sens. De ce point de vue, il est plaisant de constater comment les immigrants prennent le Kronika.

Pour le moment, les personnes qui sont venues de l’étranger ne sont pas euskaldunes. Mais leurs enfants oui, et avec tout ce qu’euskaldun veut dire. Pour les euskaldunes, euskaldun désigne la personne qui parle en euskera, même si elle est née à l’étranger. Par exemple, les parents de l’euskaldun qui a créé l’extension internet .eus sont galiciens. Nous sommes convaincus que les parents qui parlent d’autres langues seront un jour eux-mêmes euskaldunes. 

Le Kronika d’aujourd’hui ressemble à un accord, un marché ou un pacte. Le Kronika d’aujourd’hui a laissé une petite place aux autres langues et les personnes qui parlent ces langues seront celles qui répandront le Kronika parmi les non euskaldunes. Nous sommes sûrs que cela se passera ainsi. Nous avons leur parole.

Et nous avons plus que leur parole, ils nous ont également appris autre chose : les personnes qui ont voyagé depuis l’Euskal Herria aux camps de réfugiés à Tindouff, ont eu une grande surprise. Les réfugiés de Tindouff montraient comme étendard le conte ‘Chertat eta Lehioa’, publiée par Dobera avec les saharaouis. C’est de cela dont nous parlons quand nous disons ‘Eman ta zabal zazu munduan frutua’ (diffuse l’euskera à travers le monde).

Dobera-Kronikako Zuzendaritza eta langileak

Kronika egunero, euskaraz eta doan jasotzen segi ahal izateko, Kronikakide gehiago behar dira, eta zer esanik ez, proiektu komunikatibo sendo eta profesional bat garatu nahi badugu.
Egin zaitez KronikaKide!